Anti Gone
Le 19 avril à 22:48
IL EST TEMPS D'ENQUÊTER SUR LES ECOUVILLONS
Comme l’a dit et répété l’épidémiologiste Laurent Toubiana, l’épidémie covidienne n’a été « ni grave ni importante ». Et comme l’a magistralement démontré le statisticien Pierre Chaillot, il ne s’est rien passé de particulier sur le plan sanitaire puisque le virus n’a saturé ni les hôpitaux ni les cimetières. Pour appuyer ma position anti-alarmiste, j’ai souvent fait remarquer qu’aucun symptôme de la grippe covid ne permet de la distinguer d’une grippe ordinaire pouvant parfois dégénérer en pneumopathie atypique, laquelle catégorie n’est elle-même pas nouvelle puisqu’on y range classiquement les affections pulmonaires d’étiologie inconnue. Certaines manifestations cliniques ont probablement été plus fréquentes (dyspnée, anosmie et agueusie, micro-thromboses vasculaires disséminées…) mais aucune n’était l’apanage de la maladie prétendument en train d’émerger. Et le « covid long », alors, m’a-t-on parfois rétorqué ? Eh bien, lui non plus n’est pas une exclusivité covidienne ! Identifié depuis des lustres comme une complication de nombreuses infections (mononucléose, fièvre Q, giardiase…) et appelé « syndrome post-infectieux » (SPI), cet ensemble de symptômes désagréables (fatigue, brouillard mental, céphalées, douleurs thoraciques…) peut également persister des mois après un épisode grippal estampillé Influenza. Le covid long est un SPI comme un autre et c’est ce que vient d’illustrer une étude norvégienne dont les médias de masse ont évidemment peu parlé car elle ne cadre pas avec la doxa. Les chercheurs ont examiné la prévalence du covid long après 6 mois chez 383 personnes dont le test PCR était positif et chez 85 personnes négatives. Résultat : prévalence de 48,5% dans le premier groupe et de 47,1% dans le second. Autrement dit, le SPI « post-covid » n’est pas plus fréquent chez les « cas confirmés » que chez les autres ! En considérant chaque symptôme séparément, pas non plus de différence de prévalence significative. Selon une autre étude effectuée sur 270.000 dossiers médicaux et peu commentée à sa sortie en 2021, 42% des patients atteints du covid et 30% des patients naguère atteints de la grippe ont présenté au moins un symptôme persistant entre trois et six mois après leur infection. Parmi les malades catalogués « grippe longue », plus de 14% ont souffert d’anxiété et de dépression, 5% ont présenté une respiration anormale et des maux de tête, un peu moins de 7% avaient des troubles intestinaux et 2% ont connu des problèmes cognitifs affectant leur mémoire et leur concentration, ce qui rappelle furieusement les effets à long terme du covid. La différence de 12 % ? Dans le contexte d’hystérie collective et de matraquage médiatique anxiogène, il est compréhensible que les « covidés longs » aient été plus nombreux que les grippés au long cours. Mais l’écart n’est pas très grand et le tableau clinique est clairement très ressemblant. Encore une prétendue spécificité qui n’en est pas une et dont l’évacuation laisse la coque quasiment vide : la grippe covid, c’était la grippe annuelle rebaptisée !
IL EST TEMPS D'ENQUÊTER SUR LES ECOUVILLONS
À l’encontre de cette analyse, l’étude norvégienne fournit cependant un élément spectaculairement énigmatique : les « testés positifs » ont été les seuls à souffrir longtemps d’altération du goût (18%) et de l’odorat (26%), contre 0% dans le groupe contrôle. L’agueusie et l’anosmie persistantes sont indéniablement la « marque de fabrique » de la grippe covidienne dûment diagnostiquée. Perso, je connais plusieurs personnes qui n’avaient toujours pas retrouvé leur sens olfactif six mois ou même un an après leur infection. Mais je les ai systématiquement interrogées et toutes avaient au moins une fois fait un test PCR, c’est-à-dire subi à au moins une reprise le pénible prélèvement par écouvillonnage nasopharyngé. Mon hypothèse est que les pertes d’odorat, et en tout cas leur prévalence élevée, ont été provoquées par ce dépistage intrusif et inédit, et non par la maladie elle-même. Dans l’enquête sur les écouvillons que nous avons publiée dans Néosanté en décembre 2020, nous ne pouvions pas affirmer que les longues tiges étaient effectivement les vecteurs du mal. Sans sources crédibles et recoupées, impossible de se prononcer. Dans son article, notre journaliste Pryska Ducœurjoly pointait cependant plusieurs faits avérés de contamination des bâtonnets par des bactéries et des champignons. Et elle listait plusieurs raisons de penser que les fibres ramasse-morve pouvaient également contenir des nanoparticules (argent, graphène..) ajoutées pour leurs qualités virucides. Plus troublant encore : Pryska révélait l’existence de deux études, l’une indienne et l’autre hongroise, sur « l’administration intranasale de médicaments nanoparticulaires », preuves s’il en est que l’industrie pharmaceutique planche depuis longtemps sur de nouvelles façons de faire pénétrer ses produits. Datant de 2019, l’étude hongroise précise qu’ « une attention potentielle a été concentrée sur le ciblage du cerveau et l’administration de vaccins » faisant appel aux nanotechnologies et utilisant le nez comme voie d’entrée. Les écouvillons auraient donc servi à introduire des nanoparticules suspectes et à susciter des symptômes inhabituels pour préparer le terrain aux injections vaccinales ? Pour « complotiste » qu’elle soit, la question mérite d’être posée et justifierait de plus amples investigations qu’un petit journal comme le nôtre n’est malheureusement pas en mesure de mener. Il serait opportun de revenir au point de départ et de chercher à comprendre pourquoi le triffouillage des fosses nasales à proximité de la barrière hémato-encéphalique s’est imposé partout dans le monde alors qu’un prélèvement dans la gorge ou à l’entrée des narines pouvait suffire. Même si leur usage s’est raréfié et si le scandale des vaccins les a effacés de l’actualité, il serait temps d’enquêter sur les écouvillons et leur exacte composition !
Yves RASIR
https://www.neosante.eu/la-coque-est-quasi-vide/
© Gavriil Grigorov/TASS/Sipa USA/SIPA